QUÉBEC, le 7 octobre 2021 – Transition Québec souhaite s’attaquer à l’énorme quantité de gaspillage alimentaire via un projet municipal présenté par Alexia Oman, candidate de Cap-aux-Diamants et Élisabeth Germain, candidate de Saint-Roch-Saint-Sauveur.
Un problème de taille
Pour Transition Québec, il est crucial de s’attaquer au gaspillage alimentaire. Selon le parti, ce problème est à la fois un enjeu environnemental et social. En effet, le gaspillage alimentaire mondial représente 3,3 gigatonnes d’équivalents CO2, et les recours aux banques alimentaires du Québec ont augmenté de 27,9% depuis la crise économique de 2008 (en date de 2015).
« Qu’on pollue en gaspillant de la nourriture pendant qu’il y a des gens qui ont faim, c’est absurde d’un point de vue environnemental, c’est inacceptable en termes de justice sociale. À Québec, et en particulier ici, dans Cap-aux-Diamants, on a beaucoup d’industries de la restauration et de l’hôtellerie avec lesquelles on peut et doit travailler pour résoudre ce problème. Trouver des moyens de redistribuer les aliments propres à la consommation, c’est une façon efficace de réduire le gaspillage tout en bonifiant notre filet social. », a déclaré Alexia Oman, candidate de Transition Québec dans Cap-aux-Diamants.
Travailler avec les initiatives communautaires et locales
Le parti s’engage à travailler avec les organismes communautaires, les commerces concernés et les citoyen-nes pour additionner les ressources de la ville aux initiatives déjà en place.
« On ne veut pas faire table rase au contraire. Il y a déjà d’excellentes initiatives qui ont été mises sur pied par les citoyennes et les citoyens, par les organismes communautaires, par les commerces… Selon nous, le rôle de la ville c’est de travailler avec tout ce monde là pour identifier les besoins des projets existants en ressources financières et humaines, cibler les angles morts qui doivent être comblés et développer sur les idées qui ont bien fonctionné jusqu’à présent. », a déclaré Alexia Oman.
Transition Québec prévoit donc développer un projet pilote de réduction du gaspillage alimentaire en travaillant de concert avec les acteurs locaux.
« À New York, ils ont mis en place une plateforme de proximité, qui permet de mettre directement en contact les restaurateurs qui ont des surplus avec la population du quartier, afin d’assurer une redistribution des denrées la plus efficace possible. Une autre idée qu’on trouve intéressante, c’est celle d’un centre d’appel d’urgence, qui peut gérer en temps réel la distribution des excédents alimentaires. C’est le genre d’idées innovantes qu’on veut mettre de l’avant, toujours en collaboration avec la communauté pour diminuer considérablement le gaspillage alimentaire. » a conclu Alexia Oman.
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Sarah-Jane Vincent
Attachée politique
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