Transition Québec réagit à la présentation de la vision d’aménagement du pôle Wilfrid-Hamel–Laurentienne

Transition Québec réagit à la présentation de la vision d’aménagement du pôle Wilfrid-Hamel–Laurentienne

Québec, lundi 5 octobre 2020 – Réagissant à la présentation réalisée par Régis Labeaume, Marie-Josée Savard et le promoteur privé Jonathan Trudel, de Trudel Alliance, de la vision d’aménagement du pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne, Transition Québec, par la voix de sa cheffe Mme Jackie Smith, se désole de l’absence d’engagement clair envers la transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain et envers un quota précis de logements sociaux et abordables dans le secteur.

La transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain est dans les cartons depuis 2013, alors qu’elle avait été inscrite au programme particulier d’urbanisme (PPU) de l’entrée de ville du quartier Saint-Roch. Pourtant, l’administration Labeaume n’a pas réussi à convaincre le gouvernement du Québec de concrétiser cet engagement, menacé par l’arrivée du 3e lien.

« La vision de densification et de revitalisation du pôle Wilfrid-Hamel–Laurentienne présentée par M. Labeaume et Trudel Alliance aujourd’hui est admirable. Mais en ne pouvant pas garantir une transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain entre Soumande et l’entrée de ville Saint-Roch, le quartier Fleur de Lys va demeurer enclavé et peu adapté aux déplacements piétons, cyclistes et en transports en commun. Comme avec le Grand Marché ou le Centre Vidéotron, on bâtit des projets qui sont pensés en silo, alors qu’on devrait réfléchir au développement de quartiers vivants et attirants dans leur ensemble », a expliqué Jackie Smith, cheffe de Transition Québec.

De plus, Transition Québec s’inquiète que la vision d’aménagement du pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne, qui prône un développement résidentiel et commercial, laisse la tâche de garantir la mixité sociale et le développement de logements sociaux et abordables entre les mains d’un promoteur non-redevable aux citoyennes et citoyens.

« Loin de moi l’idée de remettre les bonnes intentions de Trudel Alliance pour revaloriser le secteur, mais ce qui m’inquiète, c’est que Régis Labeaume n’exige aucun quota de logements sociaux et abordables dans les nouveaux développements réalisés autant à Fleur de Lys qu’ailleurs dans le pôle Wilfrid-Hamel–Laurentienne. On ne peut pas laisser entre les mains d’un promoteur, quel soit-il, la responsabilité de garantir la mixité sociale. La Ville doit définir des quotas, tout particulièrement dans Vanier, où les besoins en habitation sociale et abordable sont importants », a ajouté Mme Smith.

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Source

Anthony Cadoret
Transition Québec
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