Transition Québec présente la vision Québec, Capitale Cyclable

Québec, le 14 octobre 2021 – Transition Québec présente sa vision Québec, Capitale Cyclable qui vise à développer les infrastructures cyclables afin de faire du vélo utilitaire un moyen de transport sécuritaire et efficace. Le parti s’engage notamment à ajouter environ 50 km de pistes cyclables dans une première phase et 40 km dans une seconde phase de son projet.

« Chez Transition Québec, on sait que pour offrir des options de mobilité à la population, il faut développer les infrastructures! C’est pourquoi, on présente aujourd’hui notre vision Québec, Capitale Cyclable, par laquelle on souhaite faire en sorte que le cyclisme utilitaire soit efficace, sécuritaire et surtout agréable pour les citoyennes et citoyens. », a déclaré Jackie Smith, candidate à la mairie de Transition Québec

Une réseau cyclable de qualité et bien connecté

Pour Transition Québec, l’objectif ciblé par cette vision Québec, Capitale Cyclable est de faire passer la part modale actuelle du vélo, qui est aujourd’hui de moins de 2%, à 7% d’ici 2025 et à 12% d’ici 2030. 

« Depuis trop longtemps, quand on ajoute des pistes cyclables, on le fait avec l’espace restant, sans prendre en compte les besoins réels des cyclistes. Avec notre vision Québec, Capitale Cyclable, ce qu’on veut, c’est aménager des infrastructures qui sont pensées par et pour les cyclistes, qui sont bien connectées et sécuritaires. », a déclaré Madeleine Cloutier, candidate de Transition Québec dans Limoilou.

Transition Québec veut ainsi développer le réseau de pistes cyclables de la ville de Québec de façon à répondre aux besoins de la population et connecter les différents quartiers de la ville. Le parti veut également s’assurer que ces pistes cyclables soient sécuritaires et agréables à utiliser. Ainsi, les pistes du réseau proposé auraient les caractéristiques suivantes :

  • Séparées et protégées de la route;
  • Unidirectionnelles ou en site propre;
  • D’une largeur de 2,3m à 3,0 m;
  • Entretenues toute l’année, donc déneigées l’hiver;
  • Ayant la priorité aux intersections;
  • Aménagées en collaboration avec la communauté cycliste.

Transition Québec s’engage à consulter la population et en particulier les cyclistes pour déterminer les artères exactes où seraient aménagées ces nouvelles pistes cyclables, mais le parti prévoit déjà un développement en deux phases ciblant huit axes.

Phase 1 

  • Axe Haute-Ville, reliant la Colline Parlementaire à la tête des ponts en passant par l’Université Laval (environ 8,5 km)
  • Axe Nord-Sud du centre-ville, reliant la Colline Parlementaire à Charlesbourg jusqu’au terminus de la Faune en passant par Limoilou (environ 11,9 km)
  • Axe Basse-Ville, continuant la piste cyclable existante sur Versant-Nord pour la relier au Vieux-port en passant par St-Sauveur et St-Roch (environ 11,5 km) 
  • Axe Nord-Sud de la Pente-Douce, connectant le Corridor des Cheminots à la Haute-Ville (environ 8,7 km)
  • Axe Beauport, reliant Limoilou, Maizerets et Beauport jusqu’aux Chutes Montmorency  avec une branche se rendant directement à la baie de Beauport (environ 10,2 km)

Phase 2

  • Axe Est-Ouest des Rivières, reliant Des Saules, Vanier, Lairet et Maizerets (environ 11,0 km)
  • Carré de la couronne Nord, reliant en circuit le terminus de la Faune, St-Émile, Loretteville, Neufchâtel, Lebourgneuf et le Trait-Carré (environ 19,6 km)
  • Boucle Pointe de Sainte-Foy, reliant en circuit la tête des ponts, Cap-Rouge et le boulevard du Versant-Nord (environ 8,5 km) 

Aménager la ville pour les vélos

En plus de ces voies cyclables, Transition Québec propose de nombreux aménagements afin de faciliter l’usage du vélo comme moyen de transport. 

Le parti souhaite notamment : 

  • Ajouter des vélos mécaniques et des vélos cargos au service À Vélo qui n’offre présentement que des vélos électriques;
  • Installer des supports à vélos sur tous les autobus du RTC et les maintenir en place à l’année longue;
  • Ajouter des espaces de stationnement pour les vélos, particulièrement aux coins des rues;
  • Exiger des entreprises et des nouvelles constructions résidentielles qu’ils offrent un nombre égal d’espaces de stationnement pour les vélos et les voitures;
  • Mettre en place un projet-pilote de cyclo-bus;
  • Aider au déploiement du programme Cyclistes avertis dans les écoles;
  • Subventionner l’installation de douches et d’aménagements incitatifs au vélo au sein des entreprises.

« Le vélo, c’est un mode de transport durable, qui aide à garder les gens en forme et qui ne prend presque pas d’espace comparativement aux voitures. Cependant, si on veut que les gens utilisent le vélo et surtout qu’ils l’utilisent au quotidien, il faut rendre cela facile, agréable et efficace. Plus de stationnements à vélo, des supports sur tous les autobus en tout temps, la priorité à certaines intersections… c’est ce genre d’aménagements là qui sont relativement facile à mettre en place mais qui peuvent peser lourd dans la balance pour les gens qui hésitent à prendre leur vélo. », a expliqué Madeleine Cloutier.

Des objectifs quantifiables

Pour financer ce projet, une administration de Transition Québec augmenterait significativement les investissements dans les infrastructures cyclables. Du 7$/personne présentement alloué aux infrastructures cyclables, le parti passerait à 20$/personne dans un premier exercice budgétaire, pour atteindre 35$/personne à la fin d’un premier mandat. 

« À Transition Québec, on est convaincus que Québec peut être une capitale cyclable digne de ce nom, il faut faire les investissements nécessaires. Il faut arrêter de voir le cyclisme utilitaire comme un moyen de transport de second plan! », a conclu Jackie Smith.

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Sarah-Jane Vincent
Attachée politique
(581) 980-4958