Transition Québec présente son plan pour une fiscalité municipale verte et juste

Québec, le  1 octobre 2021 – Transition Québec présente aujourd’hui sa vision pour l’avenir de la fiscalité de la Ville de Québec. L’ambitieux plan rassemble des propositions aussi  audacieuses que nécessaires afin de limiter l’étalement urbain et donner les moyens à la Ville d’accomplir la transition écologique. Ces mesures fiscales permettront de financer les engagements de Transition Québec, tel que la gratuité des transports en commun.

Une vision ancrée dans l’écofiscalité

« Le cœur du problème actuel, c’est que la Ville dépend beaucoup trop de la taxe foncière, qui est régressive et encourage l’étalement urbain. Ce que nous proposons aujourd’hui, c’est une révision de la fiscalité municipale qui favorise les comportements écoresponsables de la population et des entreprises. Ces propositions donneront aussi les moyens à la ville pour agir proactivement contre les changements climatiques. », a déclaré Jackie Smith, candidate à la mairie pour Transition Québec.

Pour des outils dans la lutte contre les changements climatiques

Transition Québec veut adapter la fiscalité municipale pour en faire un outil dans la lutte contre les changements climatiques. Le parti souhaite notamment imposer une taxe supplémentaire de 0,03$ par litre sur l’essence vendue sur son territoire.

Ce faisant, Transition Québec souhaite emboîter le pas à la Gaspésie, au Bas-Saint-Laurent et Montréal qui ont un programme de taxe sur l’essence.

« On le voit au Bas Saint-Laurent, en Gaspésie et à Montréal : là où on a implanté le programme de taxe sur l’essence, on a diversifié les sources de revenus, ce qui a permis de réinvestir des fonds dans les communautés. C’est un levier qu’il faut saisir, ici à Québec, pour investir dans la lutte aux changements climatiques et dans des initiatives vertes  », a continué Sébastien Tremblay, candidat de Transition Québec dans Louis XIV

Pour une fiscalité favorisant le commerce de proximité 

Le parti municipal s’engage à diminuer le fardeau fiscal des commerces de proximité, en particulier au centre-ville afin de favoriser ce type de commerce. Afin de financer cette mesure, Transition Québec promet d’instaurer une taxe sur la superficie des stationnements et des espaces bétonnés des commerces de grandes surfaces. Cette mesure aura pour effet de favoriser l’urbanisation ou la transformation de ces zones commerciales. 

« Depuis des années, les grandes surfaces offrent une concurrence déloyale aux commerces de quartier.  En plus de créer des îlots de chaleur, ça nuit au développement d’un sentiment de communauté dans les quartiers et ça augmente le trafic sur nos routes. Ce qu’on veut, c’est que les gens puissent faire l’essentiel de leurs achats à pied, à vélo, au transport en commun : que ça ne soit pas toujours nécessaire de sortir la voiture pour aller à l’épicerie ou pour acheter un vêtement. », a poursuivi Jackie Smith.

Pour une juste contribution des personnes non-résidentes 

Transition Québec souhaite aussi imposer un péage urbain aux personnes non résidentes de Québec aux entrées autoroutières du territoire de la Ville. Ce système, qui devra faire l’objet d’une entente avec le gouvernement du Québec, vise les personnes qui transitent régulièrement pour des raisons professionnelles. Ainsi, seules les personnes qui entrent dans la ville plus d’une fois par semaine durant la journée et qui y demeurent pendant plusieurs heures devront payer le tarif. Les personnes choisissant de laisser leur véhicule dans un stationnement incitatif et d’utiliser le transport en commun en seraient exemptées.

« Il y a quelque chose d’assez injuste à ce que les gens qui choisissent des secteurs périphériques à l’extérieur de la ville profitent de ses services sans y contribuer, alors que les gens qui vivent en ville paient plus cher. On veut rectifier la situation. Ce genre de système est déjà implanté dans bien des villes comme Londres, Stockholm, Milan et Dublin. », mentionne Sébastien Tremblay

Pour des mesures freinant la spéculation immobilière

Le parti à aussi l’intention d’instaurer une nouvelle taxe majorée sur les immeubles et les terrains inoccupés en fonction de la durée de l’inoccupation.

« Au centre-ville, on le constate trop souvent les exemples où des promoteurs achètent des terrains ou des immeubles pour les laisser abandonnés jusqu’à qu’ils soient prêts à faire un coup d’argent. Il est temps de mettre un frein à cette pratique. Mieux vaut agir maintenant que de risquer de se retrouver éventuellement avec les mêmes problèmes de spéculation immobilière que Montréal, Toronto ou Vancouver. », a conclu Jackie Smith.

Après une période de grâce, les taxes payées par les propriétaires d’immeubles résidentiels ou commerciaux inoccupés vont augmenter graduellement jusqu’à ce que l’immeuble soit activement occupé.  

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Sarah-Jane
Attachée politique
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