Transition Québec veut rendre la démocratie municipale plus représentative et participative

Québec, le 15 octobre 2021 – Transition Québec présente ses engagements pour réformer la démocratie municipale. Le parti souhaite notamment accorder plus de pouvoir et de financement aux Conseils de quartier, instaurer un Bureau des consultations publiques et mettre en place un mode de scrutin plus représentatif.

« Les taux de participation aux élections municipales sont bas, à peine 50% aux dernières élections. Souvent, des projets sont développés même s’ils vont à l’encontre de la volonté des résidentes et résidents ou, malgré les recommandations émises par les Conseils de quartier. Chez Transition Québec, sait que la démocratie c’est plus qu’un vote aux 4 ans : c’est remettre plus de pouvoir entre les mains des citoyennes et citoyens pour favoriser leur participation. », a déclaré Jackie Smith, candidate à la mairie pour Transition Québec.

Plus de pouvoir aux Conseils de quartiers

Pour Transition Québec, les Conseils de quartier sont des instances à valoriser pour favoriser une démocratie participative et de proximité. Le parti souhaite étendre leurs pouvoirs en ce qui a trait à l’aménagement du territoire, notamment au niveau des Plans Particuliers d’Urbanisme (PPU). Finalement, Transition Québec souhaite donner les moyens aux quartiers de réaliser leurs propres projets, en leur octroyant des budgets participatifs annuels d’un million de dollars par quartier à partir du budget actuel de la ville.

« On est convaincues que la transition écologique et sociale pour la ville de Québec passe par la population et les Conseils de quartiers. En favorisant la participation à ces Conseils, en augmentant leurs pouvoirs et en leur donnant du financement, ce qu’on veut, c’est donner aux citoyennes et aux citoyens le pouvoir de déterminer par eux-mêmes le futur qu’ils et elles veulent pour leurs quartiers et pour leur ville. », a déclaré Élisabeth Germain, candidate pour Transition Québec dans Saint-Roch-Saint-Sauveur.

Plus de pouvoir aux citoyen-nes

Transition Québec souhaite également s’inspirer de Montréal pour développer un Bureau des consultations publiques, qui serait mandaté d’organiser des consultations publiques par le comité exécutif, mais aussi à la réception d’une demande signée par au moins 5000 citoyennes ou citoyens de la ville.

« On veut que les gens aient leur mot à dire et soient consultés sur les projets qui leur tiennent à cœur. La démocratie, c’est pas juste aux quatre ans, il faut que la population sente que le Conseil municipal est à leur écoute en tout temps. », a poursuivi Élisabeth Germain.

Plus de pouvoir aux électeur-rices

Transition Québec ferait également pression afin de réviser la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités pour permettre aux municipalités qui le souhaitent d’adopter un mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire pour les postes de conseiller-ères municipaux-ales et un mode de scrutin préférentiel pour la mairie.

Les distorsions des dernières élections sont particulièrement parlantes. En effet, selon une logique proportionnelle, le Conseil municipal précédent aurait dû être composé de 10 élu-es de l’Équipe Labeaume, 6 élu-es de Québec 21, 4 élu-es de Démocratie Québec et 1 élu-e d’Option Capitale-Nationale, l’ancêtre de Transition Québec.

Avec un mode proportionnel mixte compensatoire, Transition Québec croit qu’il serait possible d’atteindre cette proportionnalité tout en maintenant la représentation locale. C’est d’ailleurs ce mode de scrutin qui est recommandé au provincial par le Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) et la Solution Étudiante Nationale pour un Scrutin Équitable (SENSÉ). Pour ce faire, le parti suggère d’ajouter deux sièges compensatoires dans tous les arrondissements, sauf La Cité – Limoilou qui en aurait trois, qui seraient comblés à partir de listes électorales pour compenser les distorsions. Cela porterait le nombre de conseillers-ères municipaux-les à 34, rattrapant ainsi le retard accumulé par la Ville de Québec par rapport au critère établi à l’article 9 de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités qui exige qu’une ville de 500 000 habitant-es et plus soit doté de 30 à 90 conseiller-ères municipaux-ales.

« Pour avoir une démocratie saine, c’est important de s’assurer que chaque vote compte. En ce moment, avec le vote uninominal majoritaire à un tour, beaucoup trop de votes ne sont pas pris en compte. Avec un mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire, on pourrait s’assurer que le Conseil municipal représente fidèlement ce qui est exprimé à l’urne, tout en s’assurant de représenter fidèlement chaque district et chaque arrondissement. », a expliqué Alexia Oman, candidate pour Transition Québec dans Cap-aux-Diamants.

Le parti souhaite également que la mairie soit élue par un scrutin préférentiel, en permettant aux électeur-rices de classer les candidatures par ordre de préférence.

« On le constate sur le terrain, beaucoup de gens ont peur de permettre à une candidate ou un candidat qu’ils n’aiment pas de rentrer en votant selon leurs convictions. Avec un scrutin préférentiel, on mettrait fin à ce vote stratégique et on assurerait que tout le monde puisse exprimer pleinement ses préférences à l’urne. », a poursuivi Alexia Oman.

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Sarah-Jane Vincent

Attachée politique

(581) 980-4958