Transition Québec présente son plan pour une économie locale, solidaire et circulaire

QUÉBEC, le  19 octobre 2021 – Transition Québec dévoile aujourd’hui son plan pour une économie locale, solidaire et circulaire. Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et candidate à la mairie, accompagnée d’Alexia Oman, candidate de Cap-aux-Diamants, présentent leurs mesures pour stimuler une économie verte et juste. 

Cap sur une économie locale, solidaire et circulaire

Dans la Capitale-Nationale, on compte d’ailleurs 1 216 entreprises d’économie sociale employant 22 840 personnes. L’économie sociale représente plus de 8% du PIB. Pensons aux coopératives d’habitation, aux entreprises d’aide à domicile et aux centres de la petite enfance pour ne nommer que ceux-là. 

Transition Québec souhaite bâtir sur ces acquis en profitant de l’intérêt de la population pour une économie locale et solidaire.

« La pandémie a accéléré la réflexion et l’action en matière d’économie locale et à portée sociale. À travers le monde, de plus en plus de villes adoptent des politiques visant le développement de réseaux économiques durables. Transition Québec veut s’appuyer sur cette force pour mettre le cap sur une économie locale, solidaire et circulaire. », a déclaré Jackie Smith, candidate à la mairie pour Transition Québec.

« La principale force des entreprises collectives, c’est leur ancrage dans la communauté. C’est pourquoi elles ont un taux de survie 2 fois supérieur aux entreprises traditionnelles. Pour nous, il est urgent de stimuler une économie verte centrée sur l’utilité sociale avec des mesures éprouvées », a affirmé Alexia Oman, candidate de Cap-aux-Diamants pour Transition Québec.

Transition Québec estime que la structure des entreprises collectives permet entre autres un contrôle collectif accru des décisions et une meilleure circulation de l’information.  

« L’économie locale, solidaire et circulaire a pour objectif l’enrichissement de la communauté et la rentabilité à long terme : on vise donc d’abord à satisfaire les besoins de la collectivité. C’est précisément ce qui la distingue du privé et des sociétés par actions. Après des années de gestion parfois douteuse ou profitant à de grandes compagnies, la Ville de Québec a tout intérêt à encourager davantage les entreprises locales et collectives pour accroître la saine gestion des dépenses municipales tout en priorisant l’intérêt commun. », a indiqué Alexia Oman.

Cap sur une ville dynamique 

Pour dynamiser autrement les quartiers et les artères commerciales locales, Transition Québec mise sur l’économie locale, solidaire et circulaire, en s’appuyant notamment sur la politique de la Ville de Gatineau.

En collaboration avec les acteurs et les actrices concernés de la région, le parti souhaite mettre en œuvre une stratégie de promotion de l’économie sociale auprès du grand public et des entreprises. En ce sens, Transition Québec propose de :

  • modifier les normes d’approvisionnement de la ville afin de privilégier l’achat auprès des entreprises locales et collectives;
  • modifier le système de taxation commerciale selon l’usage afin de réduire le fardeau fiscal des entreprises d’économie sociale;
  • et, ajouter des critères de retombées sociales et environnementales dans l’octroi des contrats municipaux et les programmes de financement.

« La plateforme de Transition Québec comprend un éventail d’actions en économie locale, solidaire et circulaire. Par exemple, nous planifions un soutien aux projets innovants en matière de logements intergénérationnels et coopératifs. Aussi, nous voulons donner un coup de main à l’agriculture de proximité et renforcer la sécurité alimentaire en facilitant la mise sur pied de groupes d’achats, de serres communautaires, de kiosques de fruits et légumes mobiles, de programmes de transformations alimentaires, etc. De plus, Transition Québec compte confier la gestion des milieux naturels de propriété municipale à une fiducie d’utilité sociale. », a affirmé Alexia Oman.

Cap sur une monnaie locale

Transition Québec souhaite, finalement, favoriser l’implantation de réseaux de monnaie locale, en permettant notamment de percevoir les paiements des services municipaux et de verser des avantages sociaux au personnel en monnaie locale.

« Une autre proposition qui me tient particulièrement à cœur, c’est le soutien municipal à un réseau de monnaie locale. Une monnaie locale est un outil complémentaire qui permet de stimuler l’économie de proximité et d’avoir un fonds pour financer d’autres initiatives désirées par la collectivité. », a conclu Alexia Oman.

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Sarah-Jane Vincent
Attachée politique
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